Historique
Plein Air Concept est une société commerciale fondée en 1991 qui conçoit, fabrique et commercialise un ensemble de solutions techniques et matérielles dédiées à L’Élevage Respectueux®.
Jean-Marie Gibelin
Raconter l’histoire de PLEIN AIR CONCEPT c’est parler de Jean-Marie Gibelin, son créateur et gérant actuel.
Cela fait plus de 25 ans que j’ai créé la société Plein Air Concept pour proposer aux éleveurs désireux de conduire leur élevage de manière pérenne, du matériel efficace, économique et polyvalent.
Ayant été moi-même éleveur de porcs avec un élevage industriel avant de constater l’impasse dans laquelle me conduisait ce type d’élevage, puis artisanal en plein air, l’offre des premières années de Plein Air Concept se concentrait sur l’élevage porcin.Depuis, l’offre de Plein Air Concept s’est développée vers l’élevage d’autres espèces (volailles, ovins, jeunes bovins) et au plein air est venu s’ajouter le bâtiment.
1979 – 1981 : Prise de conscience
En 1979, le post-sevrage de Jean-Marie Gibelin, naisseur-engraisseur depuis 2 années sur un élevage de 100 truies élevées en bâtiment (maternité et post-sevrage), est contaminé par un colibacille qui entraîne des pertes en porcelets de l’ordre de 15 %.
Il fait appel aux techniciens et vétérinaires pour trouver une solution et dans un premier temps, applique leurs conseils, et teste diverses pistes au niveau des bâtiments et matériels.
Première piste : les antibiotiques
À chaque nouvel antibiotique, le premier lot est préservé, mais le bacille mute et devient résistant, les pertes augmentent lot après lot pour atteindre à nouveau 15 % vers le 4ème lot. Pour certains lots, les pertes atteignent même 50 % ! Ces pertes interviennent toujours 10 à 12 jours après le sevrage.
Deuxième piste : l’autovaccin
Le germe mute et rapidement les animaux ne sont plus préservés.
En 1981, après 3 ans de galère, Jean-Marie Gibelin tente une solution radicale : il casse l’intérieur du bâtiment de post-sevrage et le réaménage à neuf. Les résultats des premiers lots sont bons, mais dès le 3ème lot, les pertes réapparaissaient : finalement la rénovation a créé une rupture, mais n’a pas supprimé les causes du problème, pas plus que les antibiotiques ou les vaccins.
Pour avancer, Jean-Marie Gibelin fait appel au Docteur Renaud, spécialiste de la colibacillose, qui lui explique que les maladies et notamment la colibacillose ne sont pas des problèmes de germes, mais de milieux en lui précisant que les colibacilles remontent souvent les clapets d’abreuvoirs. Or les abreuvoirs avaient été modifiés lors de la rénovation. Parallèlement, Jean-Marie Gibelin observe que plus le vide sanitaire entre 2 lots est long, plus les pertes sont importantes au lot suivant. Il fait donc l’hypothèse que les colibacilles se développent dans les canalisations et ce d’autant plus que la période de repos est importante. Il décide alors de désinfecter les canalisations d’eau et arrive ainsi à supprimer les problèmes de colibacillose de son post-sevrage.
Après 3 ans de tâtonnements, il s’avère qu’aucun technicien n’avait correctement analysé la situation et posé un diagnostic correct : le problème sanitaire (colibacillose) était dû à une surdensité d’animaux.
Quelle attitude adopter face à la sur-concentration des animaux d’élevage ?
Face à ce constat, 2 possibilités s’offrent à Jean-Marie Gibelin :
- Considérer que la sur-concentration est inévitable et pallier ses conséquences par des désinfections régulières des installations pour tenter d’éviter les problèmes sanitaires.
- Estimer que la sur-concentration doit être évitée pour ne pas générer ces problèmes d’hygiène en modifiant l’approche de l’élevage.
Il décide d’opter pour la seconde solution.
1981 – 1982 : Premiers essais et premiers résultats
En cherchant à s’attaquer à la cause plutôt qu’aux conséquences de la contamination de son élevage, Jean-Marie Gibelin est logiquement conduit à remettre en cause le recours systématique aux traitements allopathiques. Il décide de tester l’homéopathie, pratique médicale qui s’attache à stimuler l’individu pour l’amener à se défendre contre la maladie.
L’abandon de l’allopathie systématique au profit de l’homéopathie
Il supprime l’emploi des antibiotiques dans l’aliment en distribuant de l’aliment blanc et suit les conseils d’un vétérinaire homéopathe pour soigner ses animaux. La première année, les résultats sont catastrophiques : il perd 11 % de ses truies. En étudiant plus précisément les principes de l’homéopathie et notamment le fait de traiter l’individu et non la maladie, Jean-Marie Gibelin s’aperçoit qu’il lui faut connaître à fois :
- les caractéristiques de l’espèce,
- les symptômes des maladies,
- le tempérament des différents individus de son élevage, afin de ne traiter que ces derniers.
En vertu de ce principe, il constate qu’il a été mal conseillé en traitant des porcs sur une base d’antimonium-crudum, médicament indiqué pour les tempéraments glouton. Ce tempérament est, en effet, caractéristique de l’espèce porcine et n’a donc pas d’action spécifique sur un porc en particulier.
Repartant des observations menées auparavant, il entame alors une étude approfondie de ses truies, s’efforçant de cerner le tempérament de chacune. Il adapte alors les traitements homéopathiques aux différentes truies et atteint ainsi 2 % de pertes sur les truies la deuxième année. En revanche, il n’arrive pas au même degré de connaissance pour les porcelets et renonce à les soigner par homéopathie.
Les premiers résultats
Avec :
- un bâtiment de post-sevrage rénové,
- des truies soignées par homéopathie,
- des porcelets élevés avec de l’aliment médicamenteux
en 1982 Jean-Marie Gibelin obtient les meilleurs résultats de France avec 27,5 porcelets sevrés (la moyenne nationale était alors de 20,5).
1982 : Remise en question de l’approche productiviste de l’élevage
Grâce à une observation approfondie de ses animaux Jean-Marie Gibelin comprend qu’un être vivant fonctionne comme un tout et que l’on ne peut donc pas dissocier ses problèmes physiologiques des problèmes psychologiques.
De la santé physiologique à la santé psychologique des animaux
Pourtant, même soignées par homéopathie, les truies de l’élevage et plus encore les porcs à l’engraissement restent victimes de problèmes de santé récurrents.
Or, les médecins le savent bien, beaucoup de dysfonctionnements physiologiques sont la conséquence de problèmes psychologiques ou comportementaux. La contrainte, la peur, l’amour… entraînent des sécrétions hormonales qui provoquent des modifications physiologiques.
Sans faire d’anthropomorphisme, les animaux sont des êtres vivants et les animaux d’élevage (porcs, volailles, bovins ; ovins…) sont des espèces qui entretiennent des relations sociales, expriment des sentiments (plaisir, satisfaction, peur…) et réagissent positivement ou négativement selon les situations (calme, agressivité…). Sans chercher très loin, une truie qui voit ses petits, secrète plus de lait qu’une truie qui ne les voit pas…
Or pour Jean-Marie Gibelin les bâtiments d’élevage intensif ne tiennent pas compte du comportement animal, d’où les nombreux problèmes rencontrés et le besoin de soins récurrents à grand renfort de médicaments, compléments alimentaires…
L’importance du milieu sur la santé des animaux.
À partir des premières expérimentations et observations menées sur son élevage, Jean-Marie Gibelin émet aussi l’hypothèse que le changement de milieu influe sur l’état d’un individu. En effet, lorsque ses porcelets mouraient de colibacillose, il s’était rendu compte que lorsqu’il sortait un porcelet en train de succomber pour l’éloigner de ses congénères, un sur deux se relevait et s’en sortait sans aucune autre intervention ! Il effectue d’ailleurs le même constat, avec une fréquence inférieure, pour ses truies qu’elles soient en bâtiment ou plus tard en plein air.
Malgré les doutes, voire l’hostilité de certains acteurs de l’élevage, les problèmes rencontrés et les tâtonnements vécus pour les résoudre amènent Jean-Marie Gibelin à remettre en question ses pratiques, celles d’un élevage intensif et productiviste dont il entrevoit petit à petits les limites.
1982 – 1985 : Observation du comportement de ses animaux
Pour mieux connaître le comportement et les besoins de ses animaux, Jean-Marie Gibelin et son salarié se lance dans une observation de quelques individus laissés en liberté sur une parcelle de taillis.
1982 – Créer la rupture et observer
Etude du comportement en extérieur de 4 porcelets femelles sortis et nourris pendant les 15 premiers jours avec de l’orge germé puis avec de la luzerne. Après 4 semaines d’élevage à la luzerne, ils avaient pris 20 kg. Ils les parquent alors sur 4 hectares de taillis sans abri puis observent et notent comment elles procèdent avec leurs petits.
1983 – Visites d’élevages porcins plein air
- impossible d’y entrer pour y travailler
- pas de protection correcte des porcelets contre le froid qui peut régner dans le Massif Central.
C’est d’ailleurs l’hiver particulièrement rude de 1985, qui voit mourir de froid tous les porcelets des truies en observation, qui décide Jean-Marie Gibelin de mettre à profit les connaissances issues de ces 4 années d’observation pour mettre en place et tester de nouvelles techniques avec du matériel adapté.
Son objectif est de sécuriser l’élevage en maîtrisant la production (régularité, quantité, qualité) tout en répondant en toute indépendance aux questions suivantes :
- comment pratiquer un élevage soutenable ?
- comment maîtriser l’équilibre économique de son exploitation ?
- comment bénéficier de conditions de travail de qualité ?
- comment assurer le bien-être des animaux ?
- comment produire de la qualité à des prix acceptables par les consommateurs ?
1985 – 1991 : la mise au point des techniques et du matériel adapté
Sur la base de ses observations, Jean-Marie Gibelin émet des hypothèses sur les besoins de ses animaux et formule des principes d’élevage qui permettraient d’y répondre.
Premiers essais de matériels
Entre 1985 et 1990, il travaille ainsi à la mise au point d’un abri maternité, d’une auge et d’un système d’abreuvement adaptés à l’élevage en plein air, facilitant le travail de l’éleveur, favorisant une gestion intelligente de l’élevage tout en respectant le comportement des truies et des porcelets. Jean-Marie Gibelin et son salarié démarrent alors chacun un élevage de 42 truies en maternité avec 14 abris ainsi conçus. Dès les premières mise bas, ils obtiennent une moyenne de 12 porcelets par truie par portée.
Dépôt du premier brevet pour l’abri qui deviendra le Technigîte Maternité porcine.
En mars 1991, Jean-Marie Gibelin dépose un brevet pour son abri maternité. Les résultats obtenus attirent l’attention de la société Sanders et notamment du responsable de la station expérimentale de Sourche et du développement porc. L’aventure de Plein Air Concept peut commencer…
1991 : Partenariat avec Sanders – Le Fertigîte
En septembre 1991, Jean-Marie Gibelin crée la société Plein Air Concept et signe un contrat de fourniture des abris avec Sanders en octobre 1991. Les premiers abris, nommés Fertigîtes, sont vendus par Sanders à partir de décembre 1991.
Grâce à la puissance commerciale de Sanders, les techniques d’élevage mises au point par Jean-Marie Gibelin associées à l’abri Fertigîte sont adoptées par de nombreux éleveurs de porcs en plein air.
Faire accepter à la fois des techniques d’élevage originales et un investissement conséquent (bien que moins élevé que pour un bâtiment) pour de l’élevage en plein air constituait alors un résultat remarquable. En effet, l’élevage en plein air attirait essentiellement des éleveurs dans l’incapacité d’investir et/ou pas toujours rodés et formés à la rigueur exigée par l’élevage porcin.
1993 : l’indépendance commerciale
Des divergences profondes entre les objectifs de Plein Air Concept et ceux de Sanders conduisent à la séparation.
Plein air Concept désormais indépendant, fait évoluer son abri maternité, et étoffe sa gamme.
La séparation avec Sanders
Assez rapidement après l’installation des premiers élevages avec les Fertigîtes, apparaissent des divergences entre les objectifs de Plein Air Concept et de Sanders. Alors que pour Jean-Marie Gibelin, concepteur des Fertigîtes et des accessoires d’élevage plein air, il s’agit d’équipements destinés à une pratique durable de l’élevage, il devient clair que pour la société Sanders, il s’agit seulement d’un galop d’essai avant de convertir les éleveurs à l’élevage intensif en bâtiment. La séparation est donc inévitable.
Commercialisation du Technigîte® et extension de la gamme
Le partenariat rompu, Plein Air Concept fait évoluer son abri maternité porcine qui est commercialisé sous le nom de Technigîte Maternité et le décline pour d’autres utilisations (truies gestantes, engraissement…). Parallèlement, la gamme des produits Plein Air Concept s’étoffe avec notamment un système de clôture conçu spécialement pour l’élevage porcin comprenant des piquets isolants et un filet exclusif dont la taille des mailles, la couleur, et la composition du plastique sont adaptées à l’élevage porcin en plein air.
1997 : Le succès par l’accompagnement clients
Au fur et à mesure que la clientèle de Plein Air Concept s’étoffe, Jean-Marie Gibelin s’aperçoit que la mise en pratique des techniques d’élevage qu’il préconise nécessite un véritable apprentissage de la part de beaucoup d’éleveurs.
Mise en place d’une politique d’accompagnement clients performante
À partir de 1997 Plein Air Concept adopte une politique d’accompagnement des éleveurs pour les aider dans la mise en place puis dans le développement de leur élevage par l’étude :
- d’un plan d’élevage,
- du plan de fonctionnement,
- du prévisionnel,
- d’un plan de financement matériel.
Plein Air Concept touche à la fois des éleveurs qui abandonnent l’élevage en bâtiment et d’autres qui travaillent déjà en plein air. Dans l’ensemble, les résultats sont excellents puisque plus de 95 % des éleveurs qui ont adopté les techniques d’élevage de Plein Air Concept franchissent sans problème majeur le cap des 3 années d’exploitation.
2002 : la diversification de la gamme
Bien que de nombreux éleveurs de porcs en plein air adoptent les techniques d’élevage de Plein Air Concept, l’entreprise doit conquérir de nouveaux marchés pour se développer.
A partir de 2002 la gamme s’étend aux volailles et veaux.
Développement des équipements pour d’autres espèces que le porc.
La diversification de la production est l’occasion de vérifier que les bases théoriques qui ont conduit à développer les techniques et les produits de Plein Air Concept sont transposables à d’autres espèces que le porc. Et ça marche !
Les essais menés révèlent l’extrême justesse des conclusions d’origine, les possibilités de transposition des techniques d’élevage de Plein Air Concept à d’autres espèces que le porc et valident la pertinence de la conception des Technigîtes. Grâce à cette diversification, Plein Air Concept propose à partir de 2002 une gamme étendue de produits pour pratiquer un élevage sain et rentable en plein air pour :
- les porcs,
- les volailles,
- les veaux.
2005 : lancement du Technigîte Grande Capacité
En 2005, Plein Air Concept fête les 20 ans d’existence du Technigîte, l’équipement emblématique de la société. Le succès de cet abri repose en grande partie sur la pertinence de l’approche de l’élevage défendue par Plein Air Concept.
Grâce au Technigîte et aux accessoires conçus par Plein Air Concept, les éleveurs peuvent élever des porcs, des volailles et de jeunes bovins de manière saine et rentable dans des conditions qui respectent de manière inégalée :
- les conditions de travail comme la fierté des éleveurs,
- l’équilibre des animaux en respectant leur comportement,
- la nature en limitant au minimum l’impact négatif des élevages sur l’environnement.
Toujours soucieuse d’améliorer son offre pour un élevage respectueux, Plein Air Concept profite de cet anniversaire pour étendre la gamme des Technigîtes avec une version oblongue dont la surface est presque 2,5 fois supérieure au plus spacieux des Technigîtes circulaires.
Avec ses 19,95 m2 le Technigîte Grande Capacité peut abriter jusqu’à 35 porcs d’engraissement (sous conditions d’élevage) et en version haute 250 poulets de 2,5 kg ou 30 veaux broutards ou 6 génisses avec leur veau.
2006 : Plein Air Concept repense l’élevage en bâtiment
Pour respecter aussi les animaux en bâtiment, Plein Air Concept travaille depuis 1994 à la conception de bâtiments permettant de répondre aux exigences d’un système sain et rentable et aux attentes d’éleveurs ne pouvant ou ne voulant pas travailler en plein air.
Si l’élevage en plein air permet d’élever des animaux de grande qualité, il ne concerne malheureusement qu’une faible partie des élevages européens. Respecter les animaux aussi en bâtiment Plein Air Concept travaille donc depuis 1994 à la conception de bâtiments permettant de répondre aux exigences d’un système sain et rentable et aux attentes d’éleveurs ne pouvant ou ne voulant pas travailler en plein air. L’élevage en plein air est un type d’élevage extensif. Il ne permet pas, à main d’œuvre et surface égales, d’élever autant d’animaux qu’un élevage en bâtiment. Le défi pour Jean-Marie Gibelin était donc de mettre au point un bâtiment qui concilie l’exigence de respect qu’il défend et une approche plus productiviste de l’élevage.
L’éthologîte : entre abri léger et bâtiment
Une première étape est franchie avec un abri expérimental de type chapiteau.
Les observations menées sur cet abri permettent de poursuivre avec la mise au point et l’expérimentation en 1997 de l’éthologîte.
Utilisé pour l’engraissement des porcs, l’utilisation de l’éthologîte permet d’affiner les caractéristiques d’un type de bâtiments respectant les exigences d’un élevage respectueux. Afin de rafraîchir et calmer les porcelets, ce bâtiment est équipé d’une piscine. En fait, un petit bassin d’un mètre sur quatre creusé dans la dalle.
Bien que l’expérience montre les bienfaits de cet équipement, et pas seulement en été, l’idée dérange et certains détracteurs de l’élevage respectueux ne manquent pas d’ironiser sur « l’idéalisme de Plein Air Concept ».
Partenariat avec le lycée agricole de Bonnefont en Haute-Loire
Les résultats obtenus orientent la recherche vers un nouveau type d’élevage en bâtiment. En 2003, Plein Air Concept lance, en partenariat avec le lycée agricole de Bonnefont en Haute-Loire, le test d’un prototype de bâtiment organisé suivant un concept proposé par Jean-Marie Gibelin et pour lequel deux brevets sont déposés. La future application de normes européennes sur le bien-être animal offre en effet l’opportunité de tester un concept d’un bâtiment maternité porcin fondé sur le principe des 3 zones de vie permettant — notamment — de préserver la liberté de mouvement des truies. En effet, dès 2013, les truies en maternité ne pourront plus être bloquées et jusqu’à présent aucun bâtiment ne donne de résultats satisfaisants. Les résultats obtenus après 2 années de tests décident le lycée de Bonnefont de construire avec le soutien financier de la Région Auvergne un pôle porcin durable comportant 2 bâtiments maternités de 10 truies accompagnés de bâtiments pour truies gestantes ainsi que de bâtiments de post-sevrage/engraissement.
Commercialisation de la gamme Bâtiments Bien-Être Porcin
Parallèlement, Plein Air Concept lance une gamme de 3 bâtiments pour l’élevage porcin :
- un bâtiment pour truies gestantes,
- un bâtiment maternité appelé Technimat,
- un bâtiment de post-sevrage/engraissement.
En 2006, le GAEC des Bruyères est le premier élevage à s’équiper de cette gamme de bâtiments.
2008 – 2020 : Développement de Plein Air Concept
Plein Air Concept a poursuivi son développement durant ces dernières années :
- Évolution du matériel
- Extension du marché à l’outre-mer et l’international
- Accompagenement
Et maintenant … Plein Air Concept recherche son repreneur !
Matériel
2008 à 2015 : Évolution du matériel ; trappe d’ouverture volailles, abreuvoirs porcs hors gel, clôtures porcs plus efficace, protection des volailles contre prédateur.
2009 : Mise en commercialisation des Technigîtes volailles : poulets de chair, poussinière et pondeuse.
Marché
2009 : Faisant suite à une demande de la coopérative « La Sorgente » en Italie et à une réflexion depuis déjà quelques années, Plein Air Concept a conçu un GC post-sevrage qui a été installé en Italie (5 unités). Suite aux résultats concluants, dans l’année une commande de 15 unités supplémentaire a permis de passer de 15% de perte à moins de 1%.
2009 : Installation du premier élevage de porcs en Belgique
2017 : Installations de fermes à La Réunion et Polynésie.
2009 à 2015 : travail sur un développement en Corse d’élevages autonomes : savoir-faire, race locale, maitrise de la production jusqu’à la commercialisation. Aboutissement à une maternité collective pour la production de porcelets destinés à différents producteurs transformateurs.
Études
2013 à 2016 : Réflexions et prises de contact pour un développement en Afrique du Sud. Élaboration d’une stratégie à long terme de développement local respectueux de l’environnement (air-eau-sol-plante-animal-voisinage), des producteurs et consommateurs. Action arrêtée printemps 2016 car le développement est orienté soit sur de l’autosuffisance individuelle soit vers un modèle industriel via l’exportation.
Accompagnement
2016 : Engagements dans le suivi d’élevage porc auprès d’éleveurs.